"Je
n'ai jamais appris à jouer la comédie, je n'ai fréquenté ni le Conservatoire ni
ses succursales et c'est sans doute aux dix années passées au Théâtre de
l'Odéon où je peignais les décors et où j'observais chaque jour au travail les
comédiens les plus admirables et les ringards les plus affligeants que je dois
d'avoir appris ma leçon."
Claude Dauphin
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u jeune premier exquis, à la mèche tombante et
à la pomme d'Adam en ascenseur, jusqu'au crépuscule de sa vie où il apparaît
chenu et le visage émacié, Claude Dauphin fut le comédien le plus respecté et
le plus aimé des critiques.
Il était le fils de Franc-Nohain, poète,
humoriste et journaliste à "L'écho de Paris" et de la peintre Madeleine
Dauphin. Son frère aîné, Jean Nohain dit Jaboune fut l'un de nos plus
populaires animateurs radiophoniques et de télévision. Quant à Francine, la
cadette, elle fut conceptrice de dessins d'enfants chez Nathan.
Son grand-père paternel était tonnelier à Corbigny
dans la Nièvre, non loin d'un cours d'eau bien paisible : le Nohain. Ceci
expliquant cela.
Claude naît trois ans après son frère, très exactement
le 19 août 1903 à Corbeil où la famille passe les vacances.
Ils habitent Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Dès qu'ils sont en âge d'organiser leurs
jeux, ils s'emparent du grenier et le transforment en théâtre.
Revêtus de draps de lit, ils "donnent" Athalie ou Les plaideurs devant un public constitué de leurs parents
dubitatifs, de la cuisinière qui a la tête ailleurs et de quelques camarades
réquisitionnés, faussement attentifs.
Plus sérieusement, Claude effectue ses études chez les
Pères Maristes, puis aux lycées Condorcet et Louis-le-Grand. Il passe le bachot sciences-lettres et celui
de philo, avec l'idée bien ancrée d'être un jour comédien… ce qui n'est pas du
tout du goût du papa.
Claude plaide sa cause, avec éloquence et habileté,
semble-t-il, puisque l'auteur de ses jours finit par conclure : "Homme de
théâtre, soit, mais surtout pas acteur ! La décoration, par exemple, c'est très
bien, tu iras aux Beaux-Arts !"
Obéissant, c'est donc comme décorateur et costumier
qu'il effectue ses débuts dans les coulisses du Théâtre de l'Odéon. Il y trouve
un camarade partageant les mêmes aspirations et qui se métamorphosera bien vite
en jeune premier romantique auréolé de mysticisme : Pierre Richard-Willm.
Par après, Claude parvient à convaincre Firmin Gémier,
son directeur, de lui confier un rôle dans une petite pièce en vers qu'il met
justement en répétition, Le chapeau
chinois. Gémier, qui l'apprécie, lui décèle de réelles dispositions
d'acteur et le distribue dans le rôle du jeune premier. Piquant détail :
l'auteur de la pièce n'est autre que Franc-Nohain qui, gentiment piégé, revient
de ses idées préconçues...
Ensuite, Claude est engagé par Marcel Karsenty pour
interpréter en tournée le rôle principal créé par Roger Tréville dans Langrevin père et fils. L'auteur,
Tristan Bernard, emballé par sa fraîcheur et son enthousiasme, le sollicite
pour la création de sa nouvelle pièce Que
le monde est petit avec Jeanne Marny et Jacques Grétillat, pièce qui
devient un film l'année suivante, réalisé par Jean Hémard sous le titre de La fortune.
Entre les deux guerres, il est l'un des interprètes
favoris de Henry Bernstein, alors directeur du Théâtre du Gymnase, pour qui il
crée, notamment, Le messager, suivi
de L'espoir, du Voyage, du Coeur, cette
dernière auprès de Jean-Pierre Aumont, qui devient et restera son meilleur et
fidèle ami.
Bernstein le met également en scène pour d'autres
auteurs comme dans Adam, une pièce de
Marcel Achard, où il incarne un pédéraste, un rôle bien audacieux pour
l'époque.
Il participe aussi très activement à des émissions
radiophoniques avec son frère et Maurice Diamant-Berger (futur André Gillois) :
Les incollables, En correctionnelle, etc.
La drôle de guerre le trouve dans les chars de combat
et après l'armistice de juin 1940, il descend sur la Côte d'Azur. Il y monte
une compagnie théâtrale, composée, entre autres de Marguerite Moreno, de Rosine
Deréan (son épouse), de Paul Cambo, de Madeleine Robinson, de Danièle Delorme,
et d'un tout jeune comédien, fiévreux, timide, beau comme un archange, mais
jusque là totalement inconnu (il ne le restera pas longtemps)… il a pour nom :
Gérard Philipe !
La France est occupée, coupée en deux, Claude en
souffre, aussi, à l'automne de 1942, s'embarque-t-il clandestinement avec sa
sœur sur un bateau qui, de Cassis vogue vers
l'Angleterre, vers la liberté.
Il rejoint le Général de Gaulle et les Forces
Françaises Libres à Londres et est nommé officier de liaison entre les généraux
Leclerc et Patton, ce qui lui vaut, à la Libération, d'entrer avec les premiers
chars dans Paris… aux côtés d'un correspondant de guerre inattendu :
l'acteur-metteur en scène John Huston qu'il retrouvera par la suite dans des
circonstances plus pacifiques.
En 1949, un différent l'oppose à Bernstein,
auteur-directeur de théâtre, alors qu'il joue La soif aux côtés de Jean Gabin, dont c'est le retour en France.
Claude désire se libérer du rôle car Robert Siodmak le
presse pour un tournage en Italie (Le
déporté).
Bernstein, dont les sautes d'humeur sont connues de
tous, lui interdit d'y participer en l'accusant de jalousie excessive eu égard
au succès remporté par Gabin.
Claude, irrité d'un prétexte aussi faux qu'insensé et
d'une totale absence de souplesse, laisse tomber la pièce tout en ayant soin de
se faire remplacer par Roger Tréville. L'affaire fait grand bruit au point que
le conflit qui devient financier, doit être arbitré par Louis Jouvet et
Jean-Pierre Aumont.
Après la guerre, sa parfaite maîtrise de l'anglais lui
permet de mener une double carrière cinématographique : à Paris et à Hollywood.
Pas seulement cinématographique du reste, puisqu'il
brille aussi dans plusieurs pièces à Broadway et dans des tournées à travers
les Etats-Unis, entre autres avec Huis-clos
de Jean-Paul Sartre, dans une mise en scène de John Huston qui l'avait
sollicité pour tenir le rôle principal, Fanny de Marcel Pagnol, La valse des toréadors de Jean Anouilh,
etc.
Parmi ses meilleures compositions, il convient de
citer pour le théâtre, outre les pièces de Bernstein : Une grande fille toute simple d'André Roussin, Vêtir ceux qui sont nus de Luigi Pirandello dans le rôle du
romancier, aux côtés de la frémissante Emmanuelle Riva et de Pierre Santini; Philippe et Jonas d'Irving Shaw; La mort
d'un commis-voyageur d'Arthur Miller
au Théâtre de la Commune, pour lequel il campe Loman,
cet homme fini, qui a raté sa vie et sa quête de réussite sociale. Claude se révèle d'une vérité, d'une
simplicité à la fois admirable et tragique, et tient là l'un de ses plus beaux
rôles, en outre magnifiquement épaulé par Gérard Blain.
Le public d'Aubervilliers et… celui venu de Passy lui réservent un accueil enthousiaste.
Quatre ans plus tard, il retrouve Miller pour Le prix au Théâtre Montparnasse. Il
interprète le marchand juif de 89 ans, seul rôle comique de ce drame de la
haine.
En avril 1951, à l'Opéra de Paris, il signe la
création des décors de L'enlèvement au
sérail de Mozart. Un retour aux sources !
Au cinéma, son rôle d'apache dans Casque d'or se doit bien entendu d'être mis en exergue ainsi que
celui du vieux docteur Katz dans La vie
devant soi (son avant-dernier film) pour lequel, il retrouve vingt-cinq
après, son amie de toujours, Simone
Signoret.
Bien sûr, on se souvient aussi de l'amoureux perturbé
d' Entrée des artistes et celui,
énamouré, de Danielle Darrieux pour Battement
de cœur, l'un de ses meilleurs
souvenirs… Il campe Cyrano de Bergerac, bien avant Depardieu.
Pour les Américains, on le voit, entre autres, aux
côtés de la capiteuse Doris Day dans Avril
à Paris, une comédie
rafraîchissante de David Butler et en confident d'un Bing Crosby pour Le
petit garçon perdu, une histoire
mélodramatique qui fait la part belle aux bons sentiments.
A la
télévision, il participe à de nombreuses séries et l'on se doit d'évoquer Ce diable d'homme où il incarne de
maîtresse façon un saisissant Voltaire sur la fin de sa vie.
Sait-on aussi qu'il était la voix française pour la
synchro de Fred Astaire dans La tour
infernale, le film catastrophe de l'année 1974 ?
Claude Dauphin a été marié trois fois. A trois
comédiennes : Rosine Deréan avec laquelle il forme un couple extrêmement
sympathique et dont il adopte le fils, Patrick.
Son deuxième mariage à Neuilly-sur-Seine avec Maria
Mauban se concrétise par la naissance de son fils Jean-Claude.
Il convole une dernière fois dans une petite ville du
New-Jersey avec Norma May Eberhardt, une jeune starlette de la télévision
américaine.
Il vit ensuite avec une non-comédienne, Ruda, dont il
adopte la fille, Antonia, une jolie rousse aux yeux pétillants, qui poursuit
une carrière de comédienne aux Etats-Unis après avoir fréquenté l'Actor's Studio.
On lui connaît également une longue liaison avec Anne
Vernon, connue sur les plateaux de Ainsi
finit la nuit, un film
d'Emile-Edwin Reinert.
Dans Les
derniers trombones (voir extrait liminaire), édité un an après sa mort par
Jean-Claude Simoen, il relate le tournage en Italie, et ses à-côtés, du film d'Ettore Scola La plus belle soirée de ma
vie, tiré d'une nouvelle de Dürenmatt. Le film réunissait quelques
"monstres sacrés" comme Michel Simon, Charles Vanel, Alberto Sordi et
Pierre Brasseur, lequel décéda durant les prises de vues. Il y décrit avec
humour, intelligence et une très grande sensibilité la vie des gens du
spectacle.
Le 16 novembre 1978, alors qu'il vient de commencer
les répétitions de L'avocat du diable
au Théâtre Montansier de Versailles tout en
tournant un téléfilm dans l'après-midi, il est pris d'un malaise et doit
être emmené d'urgence à l'Hôpital Laënnec. Victime d'une occlusion intestinale,
son cœur généreux qui battait pour l'amitié, pour la vie, s'arrête peu avant
minuit.
Un cœur immense, en effet. On se rappelle notamment
ses multiples participations, à titre gracieux, à de nombreuses soirées données
au bénéfice des grands blessés de guerre ou des comédiens nécessiteux de
Pont-aux-Dames.
Son espoir était de connaître l'an 2000, il aurait eu
97 ans. Hélas, Dieu (un rôle qu'il avait cependant tenu dans La création du
monde et autres business d'Arthur Miller) ne l'a guère entendu.
Ses obsèques eurent lieu au cimetière du Père-Lachaise
à Paris et Jaboune, inconsolable, le rejoignit deux ans et demi plus
tard dans l'empyrée des artistes, lequel retentit assurément de leurs rires
complices.
Aujourd'hui, Claude, ton œil émerillonné, ton air
d'éternel collégien, ton sourire franc et sincère continuent à nous manquer.
Ton élégance et ta gentillesse aussi.
FILMOGRAPHIE
1930 Tout s'arrange, de Henri Diamant-Berger, avec
Suzanne Dehelly.
1931 La fortune, de Jean Hémard, avec Alice
Tissot.
Mondanités, court métrage de Jean
Hémard, avec Jany Marny.
Figuration, court métrage d'Antonin Bideau,
avec Janine Merrey.
Aux urnes, de Jean Hémard, avec
Rosine Deréan.
1932 Un homme heureux, d'Antonin Bideau, avec
Alice Tissot.
Faubourg Montmartre, de Raymond
Bernard, avec Gaby Morlay.
Une jeune fille et un million, de Max
Neufeld et Fred Ellis, avec Madeleine Ozeray.
Paris-soleil, de Jean Hémard, avec
Jeanne Marny.
Clair de lune, de Henri
Diamant-Berger, avec Blanche Montel.
Hier et aujourd'hui, court métrage de
Léon Mathot, avec Simone Rouvière.
1933 Pas besoin d'argent, de Jean-Paul Paulin,
avec Lisette Lanvin.
L'abbé Constandin, de Jean-Paul
Paulin, avec Françoise Rosay.
Le rayon des amours, court métrage
d'Edmond T.Gréville, avec Paul Cambo.
Les surprises du sleeping, de Karl
Anton, avec Odette Florelle.
La fille du régiment, de Pierre
Billon et Karl Lamac, avec Anny Ondra.
Le billet de mille, de Marc Didier et
Jack Forrester, avec Gaby Morlay.
Boubouroche, court métrage d'André
Hugon, avec Madeleine Renaud.
1934 Dédé, de René Guissart, avec Danielle
Darrieux.
Voyage imprévu, de Jean de Limur,
avec Betty Stockfeld.
Nous ne sommes plus des enfants,
d'Augusto Genina, avec Gaby Morlay.
D'amour et d'eau fraîche, de Félix
Gandera, avec Renée Saint-Cyr.
Un château de cartes, court métrage
de Jean-Louis Bouquet, avec Nadine Picard.
1935 Retour au paradis, de Serge de Poligny, avec
Viviane Romance.
1936 La route heureuse, de Georges Lacombe, avec
Edwige Feuillère.
Radio, court métrage de Maurice
Cloche, avec Marguerite Moreno.
Faisons un rêve, de et avec Sacha Guitry.
1937 Les perles de la couronne, de et avec Sacha
Guitry.
La fessée, de Pierre Caron, avec
Mireille Perrey.
1938 Entrée des artistes, de Marc Allégret, avec
Odette Joyeux.
Conflit, de Léonide Moguy, avec
Corinne Luchaire.
Cavalcade d'amour, de Raymond Bernard, avec
Corinne Luchaire.
1939 La révolte des vivants / Le monde tremblera,
de Richard Pottier, avec Madeleine Sologne.
Battements de coeur, de Henri Decoin, avec Danielle Darrieux.
En correctionnelle, court métrage de
Marcel Aboulker, avec Marguerite Moreno.
1940 Paris-New York, d'Yves
Mirande, avec Gaby Morlay.
Les surprises de la radio, de
Marcel Aboulker, participation.
1941 Une femme dans la nuit, d'Edmond T.Gréville,
avec Viviane Romance.
Les petits riens, de Raymond Leboursier,
avec Raimu.
L'étrange Suzy, de Pierre-Jean Ducis, avec Suzy Prim.
Les hommes sans peur, d'Yvan Noé,
avec Madeleine Sologne.
Les deux timides, d'Yves Allégret,
avec Jacqueline Laurent.
Le roman de renard, film d'animation de
Ladislas et Irène Starevitch, voix uniquement.
La belle vie, court métrage de
Robert Bibal, avec Janine Darcey.
1942 Promesse à l'inconnue, d'André Berthomieu,
avec Madeleine Robinson.
Une femme disparaît, de Jacques Feyder, avec
Françoise Rosay.
Félicie Nanteuil, de Marc Allégret,
avec Micheline Presle
La belle aventure, de Marc Allégret,
avec Micheline Presle.
1944 Salut à la France, court métrage de Jean
Renoir.
English without tears / En français, messieurs, de Harold French,
avec Lilli Palmer.
Une mission,
court métrage, film de propagande du Ministère de l'Air.
1945 Dorothée cherche l'amour, d'Edmond T.Gréville,
avec Suzy Carrier.
La femme coupée en morceaux, d'Yvan
Noé, avec Gaby André.
Cyrano de Bergerac, de Fernand
Rivers, avec Ellen Bernsen.
Nous ne sommes pas mariés, de Bernard
Roland, avec Louise Carletti.
Présence au combat, de Marcel
Cravenne, voix uniquement.
1946 Tombé du ciel, d'Emile-Edwin Reinert, avec
Jacqueline Gauthier.
L'éventail, d'Emile-Edwin Reinert,
avec Dany Robin.
Rendez-vous à Paris, de Gilles
Grangier, avec Annie Ducaux.
Parade du rire, de Roger Verdier,
avec Jane Marken.
Paris 1900, documentaire de Nicole Vedrès,
voix uniquement.
1947 Croisière pour l'inconnu, de Pierre Montazel,
avec Sophie Desmarets.
Route sans issue, de Jean Stelli,
avec Hélène Perdrière.
1948 L'inconnu d'un soir, de Max Neufeld et Hervé
Bromberger, avec Nadia Gray.
Ainsi finit la nuit, d'Emile-Edwin
Reinert, avec Anne Vernon.
L'impeccable Henri, de Charles-Félix
Tavano, avec Marcelle Derrien.
Le bal des pompiers, d'André
Berthomieu, avec Paulette Dubost.
Jean de la lune, de Marcel Achard,
avec Danielle Darrieux.
Van Gogh, documentaire d'Alain
Resnais, commentaires uniquement.
Berliner
Ballade / Ballade berlinoise, de Robert A.Stemmle, voix uniquement.
1949 La petite chocolatière, d'André Berthomieu,
avec Giselle Pascal.
La renaissance du rail, documentaire
de Georges Chaperot, commentaires uniquement.
1950 Deported / Le
déporté, de Robert Siodmak, avec Marta Toren.
1951 Le plaisir, sketch "Le masque", de
Max Ophüls, avec Gaby Morlay.
Casque d'or, de Jacques Becker, avec
Simone Signoret.
April in
Paris / Avril à Paris, de David Butler, avec Doris Day.
Little Boy
lost / Le petit garçon perdu, de George Seaton, avec Bing Crosby.
La mer et les petits, documentaire de
Jean Mineur, commentaires uniquement.
1952 Le duel à travers les âges, court métrage de
Pierre Foucaud, commentaires uniquement.
Adorables créatures, de
Christian-Jaque, voix uniquement.
1953 Innocents in Paris / Week-end à Paris, de
Gordon Parry, avec Claire Bloom.
Les trois mousquetaires, d'André
Hunebelle, voix uniquement.
1954 Phantom of the Rue
Morgue / Le fantôme de la rue Morgue, de Roy Del Ruth, avec Patricia Médina.
1955 Les mauvaises rencontres, d'Alexandre Astruc,
avec Anouk Aimée.
1956 Paris Palace Hôtel, de Henri Verneuil, voix
uniquement.
1957 The quiet American
/ Un américain bien tranquille, de Joseph L. Mankiewicz, avec Audie Murphy.
1958 Mon coquin de père, de Georges Lacombe, avec
Gaby Morlay.
1959 Pourquoi viens-tu si tard ? , de Henri
Decoin, avec Michèle Morgan.
Passeport pour le monde, de Victor
Stoloff, voix uniquement.
1960 Le gant, court métrage de Vicky Ivernel.
Matisse ou le talent du bonheur,
documentaire de Marcel Ophüls, commentaires uniquement.
1961 The full Treatment
/ Traitement de choc, de Val Guest, avec Diane Cilento.
1962 Le diable et les dix commandements, sketch
"Luxurieux point ne seras", de Julien Duvivier, avec Micheline
Presle.
Symphonie pour un massacre, de Jacques Deray, avec Michèle Mercier
Der Besuch / La rancune, de Bernhard
Wicki, avec Ingrid Bergman.
1963 Tiara Tahiti / La
belle des îles, de Ted Kotcheff, avec James Mason.
La bonne soupe, de Robert Thomas,
avec Annie Girardot.
1965 Lady L, de Peter Ustinov, avec Sophia Loren.
Compartiments tueurs, de
Costa-Gavras, avec Simone Signoret.
Paris brûle-t-il ? , de René Clément, avec
Yves Montand.
1966 Grand Prix, de John Frankenheimer, avec Yves
Montand.
Two for the Road / Voyage
à deux, de Stanley Donen, avec Audrey Hepburn.
Da Berlino
l'apocalisse / Le tigre sort sans sa mère, de
Mario Maffei, avec Roger Hanin.
1967 Lamiel, de Jean Aurel, avec Anna Karina.
L'une et l'autre, de René Allio, avec Philippe Noiret.
1968 Adolphe ou l'âge tendre, de Bernard T.Michel,
avec Philippe Noiret.
Hard Contract / Cet homme est prêt à tout, de
S. Lee Pogostin, avec James Coburn.
Barbarella,
de Roger Vadim, avec Jane Fonda.
Comme un éclair / La guerre amère, de
Jules Dassin, voix uniquement.
1969 The Madwoman of Chaillot / La
folle de Chaillot, de Bryan Forbes, avec Katherine Hepburn.
1971 Eglantine, de Jean-Claude Brialy, avec
Valentine Tessier.
1972 La più bella serata della mia vita / La plus
belle soirée de ma vie, d'Ettore Scola, avec Pierre Brasseur.
Vogliamo i
colonnelli / Nous voulons les colonels, de Mario Monicelli, avec Ugo Tognazzi.
Au rendez-vous de la mort joyeuse, de
Juan Luis Buñuel, avec Françoise Fabian.
1974 L'important c'est d'aimer, d'Andrzej
Zulawski, avec Romy Schneider.
Le chasseur d'ombres, de Teri
McLuhan, voix uniquement.
1975 Rosebud, d'Otto Preminger, avec Peter
O'Toole.
La course à l'échalote, de Claude
Zidi, avec Jane Birkin.
The Tenant
/ Le locataire, de Roman Polanski, avec Shelley Winters.
1976 El Anacoreta / L'anachorète,
de Juan Estelrich, avec Fernando Fernan Gomez.
Mado, de Claude Sautet, avec Ottavia
Piccolo.
1977 Le point de mire, de Jean-Claude Tramont,
avec Annie Girardot.
La vie devant soi, de Moshe Mizrahi,
avec Simone Signoret.
Providence, d'Alain Resnais, voix
uniquement.
1978 Le pion, de Christian Gion, avec Henri
Guybet.
© Yvan FOUCART – Dictionnaire des Comédiens Français
disparus.